jeudi 24 novembre 2011

Editions SAO, c'est aussi l'imprimerie

Les Editions SAO, c'est aussi l'imprimerie. C'est cette prestation de service qui permet d'éditer les oeuvres des jeunes écrivains qui n'ont pas la possibilité de financier la parution de leur livre. En commandant les travaux d'impression, vous soutenez en même l'édition. Les offres sont : impression des cartes de visite, de voeux, calendriers, brochures, dépliants, carnets de notes, carte d'identité scolaire, lettres à entête, carnets de factures, documents de sensibilisation, etc. Ne vous inquiétez pas des prix.

mercredi 16 novembre 2011

Discours du Président du Jury

CONCOURS POUR PRIMER LES MEILLEURS ECRIVAINS
Primer les meilleurs écrivains n'a jamais été la préoccupation de nos autorités politiques en charge de la culture depuis plusieurs décennies. Nous espérons qu'avec la création du Ministère de la Culture dirigé par un homme de culture, lui-même écrivain, les choses vont changer. C'est un souffle nouveau qui commence, c'est un autre soleil qui commence à briller pour éclairer le Tchad de la Renaissance.
Si nous jetons un regard rétrospectif sur la littérature tchadienne d'expression française qui a vu le jour en 1962 avec le dramaturge Palou Bebnoné, c'est grâce au concours théâtral interafricain lancé par RFI que ce dernier et tant d'autres ont émergé dans l'espace littéraire africain et francophone, les traductions traversent de loin les frontières.
Que ce soit les dramaturges tels que Maoundoé Naindouba, Baba Mousthapha, Koulsy Lamko ou les nouvellistes tels que Noël Nétonon Djékéry et autres, ces producteurs sont d’abord connus à l'étranger principalement en France et c'est après que leurs œuvres nous arrivent au Tchad.
RFI donne l'occasion à ces écrivains d'être primés, d'avoir des bourses d'études, leurs productions sont diffusées sur les ondes des radios ayant en partage la langue française.
Quant aux autobiographes, et ils sont nombreux, romanciers, conteurs, poètes, il faut dire que ces promoteurs de la littérature tchadienne n'ont pas de sponsor. Beaucoup d'entre eux avaient écrit mais ne trouvent pas facilement les maisons d'édition.

Antoine Bangui publie « prisonnier de Tombalmbaye » (1980), « Les Ombres de Kôh » chez Hatier, Nimrod publie « les jambes d'Alice » chez Actes Sud, Koulsy Lamko publie « La phalène des Collines » chez Lansmann, les autres publient en grande majorité leurs œuvres chez L'Harmattan en France.
Au Tchad, les maisons d'édition n’ont commencé à voir le jour que ce dernier temps parmi lesquelles les éditions SAO avec toutes les difficultés qu'elles rencontrent.
Nous saluons les efforts déployés par cette maison, encourageons les jeunes qui entourent Laring  Baou, initiateur de l'édition.
Les éditions SAO constituent une porte de sortie pour les écrivains tchadiens qui ont du mal à être édités à l'extérieur. Ce n'est pas parce que les Editions SAO publient sur place que nous devons perdre de vue la qualité. Nous devons prôner l’excellence que ce soit en français, arabe et même dans les langues nationales.
Nous encourageons les Editions SAO à tendre vers l'excellence pour mieux vendre l'image du Tchad sur le plan littéraire au monde.
Si votre œuvre n'est pas retenue, ça ne doit pas constituer un sujet de découragement pour vous qui avez postulé au concours lancé par les Editions SAO. Ça ne veut pas aussi dire que votre œuvre n'a pas de la valeur. Les Editions SAO vont organiser pour vous un atelier d'écriture qui vous permettra d'apprendre les techniques d'écriture. Elles sont les armes indispensables que vous aurez lors de votre formation pour une meilleure production. Comme dirait Boileau, « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».

Tout concours a ses règles à respecter. C'est ainsi que le jury qui a lu les 10 œuvres doit se prononcer en prenant en compte : la maîtrise de la langue, l'expression,          l'orthographe, les fautes grammaticales, la conduite de l’histoire, la description des personnages, etc.
C'est compte tenu de tous ces éléments que chaque membre du jury a attribué une note et l'ensemble des notes donne une moyenne qui permet de classer les candidats par ordre de mérite.
A l'unanimité, le jury que j'ai l'honneur de diriger à attribuer le premier prix intitulé « le prix Nimrod à l'œuvre de Kaar kaas sonn intitulé « Le prix des agneaux » sous la présence de l’écrivain Nimrod. L’œuvre sera publié aux Editions SAO.
Le jury a accordé une mention spéciale à l'œuvre de Brahim Guihimi Dadi, « Le prix d’un cadavre » qui sera publié aussi aux Editions SAO.
Aujourd’hui, les Editions SAO ont pris l’initiative à travers le prix Nimrod de nous faire découvrir non seulement les nouveaux talents mais ont honoré ainsi l’écrivain à travers toute sa production littéraire.
Demain, nous espérons que Laring Baou et son équipe nous feront découvrir d’autres talents et honoré d’autres écrivains tchadiens.
Au nom de mes collègues membres du jury, je vous remercie.

Discours de Nimrod : un prix, mais pour quoi faire ?

Un prix mais pour quoi faire ?

Quand je reviens au Tchad, je deviens la proie de mille idées de livres. Elles abondent, ce sont la matière de poèmes, de récits, de nouvelles qui me laissent à peine de respirer. Je plonge dans ce pays mien. Il change sans cesse, mais pas toujours dans le bon sens. Son éternité à lui diffère de celles que je connais sous d'autres cieux. Le Tchad est surprenant dans son archaïsme, pour ainsi dire, viril. Sous la fortune des étoiles, le linceul poussiéreux qui nous momifie autant qu'il fait de nous des Africains hors du temps, nous demeurons fidèles à nous-mêmes, c'est-à-dire des guerriers. J'ai beau contempler les motifs qui nous animent, c'est la modernité telle qu'elle se rencontre dans le reste du monde qui nous fait défaut. Au fond. Nous n'en avons cure : rien jamais ne nous ridiculise, rien ne nous surprend non plus, notre vie ne se mesure qu'à son archaïsme, à sa façon, comme disait notre premier président de la République, feu François Tom­balbaye, authentique.

Aussi lorsque Laring Baou, le directeur des éditions Sao, m'a sollicité pour un prix du roman tchadien qui porterait mon nom, j'ai beaucoup ri. Je retrouvais là l'archaïsme auquel je viens de faire allusion. J’ai appris depuis que c'est un de ses auteurs qui en a soufflé l'idée. Laring a tenu à me rassurer : « Ce sera toi cette année, un autre romancier l'année prochaine et ainsi de suite. Notre but est d'attirer l'attention de nos compatriotes sur un écrivain tchadien, car tu connais la piètre estime dans laquelle nos dirigeants tiennent la culture. » Je crois avoir répondu à Laring : « C'est une initiative encourageante, mais commencer par moi c'est aussi chercher à la condamner car mon franc-parler a fait de moi un véritable repoussoir. » Voilà comment nous œuvrons dans ce pays. L'autre jour, au cours d'un dîner, tu m'as dit, cher Laring : « Quelqu'un m'a dit : Nimrod est-il mort pour qu'on crée un prix à son nom ? » J'ai adoré la formule : c'est tout ce qu'il fallait en dire ! Décidément, nous sommes bien archaïques...
Sans doute dans dix ans, le projet qui s'inaugure là saura attirer l'attention de nos dirigeants sur la littérature et les arts. Je n'en suis pas si sûr. Je ne dis pas cela pour contrarier notre ministre. J'ai assez de jugeotte pour me laisser berner par l'illusion que sa présence peut nous aider à faire connaître notre littérature. Si j'ai accepté de prêter mon nom, c'est que c'était une décision privée. Une vérité constante en politique est que les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Si nous sommes assez sots pour croire que nos politiques nous donneront un coup de pouce, c'est donc que nous insultons notre vocation d'écrivain. Albert Camus disait (je cite de mémoire) : « L'écrivain qui ne témoignerait que de sa singularité finit par comprendre que pour assumer pleinement sa vocation il lui faut confesser qu'il ressemble à tout le monde ». Nous tenons tant à être archaïques parce que nous voulons être des originaux. La maladie tchadienne n'est donc au fond qu'une maladie infantile. D'où l'égoïsme forcené de nos dirigeants. Ils n'ont de souci que pour eux-mêmes, le destin du pays les indiffère. Ni l'histoire ni le savoir ne font partie de leurs angoisses. Comment se préoccuperont-ils de littérature ? Comment s'inquiéteront-ils des Tchadiens ? La littérature ne témoigne jamais que la condition humaine, et nous sommes définitivement hors-jeu dans ce pays. Je n'ai pas prêté mon nom à une mascarade, je n'aspire pas à l'honneur : je l'ai déjà. C'est pour mes frères de plume que je me suis prêté à ce jeu, confiant dans le mot de Victor Hugo selon lequel dans le champ de la création, tous les génies sont à égalité. Le pays est plein de génies, mais il n'y a pas d'État pour organiser leur visibilité. Merci donc à Laring Baou et à ses amis de m'avoir permis de prononcer ces mots dans mon pays. La rude leçon tchadienne est décidément une voie d'excellence ! Mais une excellence pour qui ? Pour le survivant. Et combien sommes-nous ? Combien ont déjà succombé ? Cela dit, je salue fraternellement le ministre de la Culture, M. Oumar Kayar Defal­lah, car il sait pertinemment ce qui nous lie, lui et moi.
Maintenant, permettez-moi de me tourner vers le lauréat du Prix Nimrod du roman tchadien. Cela a été pour moi une grande surprise de le voir revenir à Flavien Kob­digué, alias Kaar Kaas Sonn. Cet admirable héritier de Georges Brassens — nous fêtons ce jour le trentième anniversaire de sa mort —, est un artiste délicieux, un être affable, un saltimbanque accompli. Kaar Kaas Sonn, tu sais que Brassens est mon chanteur fondamental ! La chanson nous procure des frissons, et Brassens n'a de cesse nous en débarrasser. C'est le sage qui nous rappelle constamment que la vie est folle. Et, comme s'il avait écrit pour nous autres Tchadiens, il martèle de son accent méridional : Mourir pour les idées / L'idée est excellente / Mourir pour les idées / D'accord, mais de mort lente. Voilà. C’est sur la lenteur que j'aimerais finir.
La littérature est son royaume, et je te sais pressé, cher Flavien, impatient quelquefois. Si donc tu veux laisser quelque témoignage à ce pays, si tu veux assumer jus­quau bout ta fidélité au maître sétois, tu devrais prendre ton parti de la lenteur. La littérature est un exercice de la patience, comme disent les bénédictins. Je te conseille une grande écoute envers ton éditeur et envers les membres du jury qui t'ont distingué. Je n'ai pas lu ton manuscrit, mais je sais que tu dois le revoir. Victor Hugo a assumé cette servitude en son temps ; Céline aussi. Notre vocation n'est certes pas la plus prestigieuse, mais elle initie à une discipline à nulle autre comparable. Max Jacob, le prince des poètes, et qui, comme Brassens, avait lui aussi écrit des chansons, édictait pour ses jeunes compagnons le conseil que voilà, qui est de bon sens: « J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art 1 ». Tout est dit. Notre engagement nous intègre au cercle de gens qui se coltinent l'éternité car la sculpture de la beauté est à ce prix.
Ces paroles sont aussi valables pour le lauréat de la Mention spéciale, M. Brahirn Guihimi Dadi. Le jury m'a dit tant de bien de ton texte. Écrire ne vaut que si l'on s'engage pour une éternité à échelle humaine. C'est la bonne durée. D'ailleurs, de quelle autre échelle disposerions-nous ? Mourir pour les idées / D'accord mais de mort lente...
N'Djaména, vendredi 11 novembre 2011.
1. Max Jacob, Conseils à 1117 jeune poète suivi de Conseils à un étudiant, Paris. Gallimard, 2009. p. 15. [1ère édition 1945.1]

samedi 12 novembre 2011

Concours Ndjékéry du roman et du conte 2012

La prochaine compétition littéraire s'appellera Concours Ndjékéry du roman et du conte 2012. L'écrivain Ndjékéry a déjà accepté de la parrainer. A vos stylos ou ordinateurs pour nous sortir les meilleurs romans et contes. Pour les contes, il ne s'agit pas simplement d'un travail de recueil et de traduction, mais une véritable récriture afin d'intéresser nos jeunes lecteurs en panne de repères. N'oubliez de les agrémenter avec des proverbes. Il y a toute une sagesse derrière nos genres littéraires traditionnels que sont les contes, les légendes et les proverbes. Lire pour s'inspirer "L'école au clair de lune" de Hassan Bolobo et Hamidi.

Qui est Nimrod

ALLOCUTION DU PROMOTEUR DES EDITIONS SAO
A L’OCCASION DE LA REMISE DU PRIX NIMROD DU ROMAN 2011
Monsieur Le Ministre de la Culture,
Mesdames, Messieurs,
Aujourd’hui, c’est le 11/11/11. Cette coïncidence de chiffre est un signe fort pour ceux qui, comme moi, pensent que le désir provoque les événements. L’événement aujourd’hui, c’est le résultat du concours Nimrod du Roman 2011. Le but de cette compétition littéraire, c’est de susciter l’imagination et en même temps rendre hommage aux écrivains tchadiens et les faire connaître pendant qu’ils sont vivants. De nos jours écrire, c’est un travail ingrat mais grandement utile pour l’avenir culturel de notre pays. L’année prochaine, le prix portera le nom d’un autre écrivain tchadien selon les critères du nombre et de la qualité des livres écrits (nous pensons déjà à Ndjékéry). L’initiative est des Editions SAO qui souhaitent que le Ministère de la Culture se l’approprie pour en faire une compétition diversifiée : prix de la poésie, du théâtre, de la nouvelle, du conte, etc.
L’essentiel, c’est de décider les Tchadiens à écrire pour se défouler et pour se connaître davantage à travers leur histoire et leur culture. Car il est difficile d’avoir une unité politique, sans forger une unité culturelle. Nous avons probablement besoin des signes physiques et culturels assez forts pour fédérer nos différences, comme la Tour Eiffel à Paris, Hollywood au USA, Fespaco au Burkina Faso…
Pour ce concours littéraire, il y a eu treize participants, dix présélectionnés, au final un gagnant et une mention spéciale du jury (cette dernière non prévue, mais deux textes se sont talonnés). On ne peut être meilleur que parmi les bons. Nous invitons les personnes de bonne volonté (il y en a heureusement) à aider à la pratique de l’écriture pour produire de meilleurs livres : soutenir des ateliers et des résidences d’écriture par exemple.
Il est souhaitable d’investir dans ce qui dure dans le temps. La culture ne saurait être confondue au folklore. Donnons la possibilité aux écrivains et aux artistes de créer. Si les Tchadiens sont meilleurs ailleurs, c’est qu’ils peuvent l’être aussi ici si les conditions favorables leur sont offertes. C’est pour cela que le nom de Nimrod a été choisi pour ce concours afin de montrer l’exemple d’un homme qui a surpassé la complexité des cultures pour se hisser au devant de la scène littéraire française très rigoureuse et élitiste.
Qui est Nimrod ?
Né en 1959 au Tchad, Nimrod est poète, romancier, essayiste et animateur de revue. Il est docteur en Philosophie et a fait toute sa scolarité primaire et secondaire au Tchad. Il a étudié et enseigné en Côte d’Ivoire, puis s’est rendu en France où il réside.
Nimrod a reçu de nombreux prix et distinctions : le prix de la Vocation (1989), le prix Louis Labé (1999), la Bourse Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres (2001), le Prix Benjamin Fondane, le Prix Édouard Glissant et le Prix Ahmadou Kourouma.
Il a enseigné à l’université du Michigan aux Etats Unis.
Nimrod est un poète dont les autoportraits chantants sont des chefs-d’œuvre de grâce promus dans leur infaillible lancée.
Les ouvrages de Nimrod sont :

Poésie :
         - Pierre, poussière, poèmes, Obsidiane, 1989 (Prix de la Vocation) ;
         - Passage à l’infini, poèmes, Obsidiane, 1999 (Prix Louise Labé) ;
         - En saison, suivi de Pierre, poussière, poèmes, Obsidiane, 2004 ;
         - Babel, Babylone, poèmes, Obsidiane, 2010.

Romans & récits :
         - Les jambes d’Alice, roman, Actes Sud, 2001 (Bourse Thyde Monier de la Société des Gens des Lettres) ;
         - Le Départ, récit, Actes Sud, 2005 ;
         - Le bal des princes, roman, Actes Sud, 2008 (Prix Benjamin Fondane, Prix Édouard Glissant, Prix Ahmadou Kourouma) ;
         - L’or des rivières, récits, Actes Sud, 2010.

Essais :
         - Tombeau de Léopold Sédar Senghor, essai, Le temps qu’il fait, 2003 ;
         - Léopold Sédar Senghor, monographie cosignée avec Armand Guibert, Seghers, coll. « Poètes d’aujour­d’hui », 2006 ;
         - La nouvelle chose française, essais, Actes Sud, 2008.
         - Alain Tasso. D’un chant solitaire, essai, Beyrouth, éditions Les blés d’or, coll. « Estetica », 2010.

Littérature jeunesse :
         - Rosa Parks, roman, Actes Sud Junoir, 2008.

Nimrod s’est imposé une écriture raffinée. Sa plume se veut libre et décolonisée, imprégnée du métissage culturel cher à Senghor dont il est l’admirateur (il a écrit deux livres sur lui). Parce qu’il chérit la rigueur et la perfection, de lui certains Français s’étonnent. Quelqu’un qui vient d’ailleurs et qui jongle avec leur langue avec une telle facilité. A ceux-là qui oublient que la langue de Molière de leur appartient plus, Nimrod observe dans La nouvelle chose française qu’ils ne doivent pas confondre particularité et originalité.
Son passeport est  tchadien, certains de ces écrits parlent du Tchad. Grâce à quoi le pays est connu d’une certaine manière. Mais en pensée, c’est un citoyen du monde, apte à confondre les mentalités. C’est aussi cela l’originalité qui aiguise la curiosité de beaucoup de revues littéraires en France. Celles-ci lui consacrent souvent de belles pages. Merci Nimrod d’être parti d’ici avec une lumière qui éclaire partout.

vendredi 11 novembre 2011

Résultat du Concours Nimrdo du Roman 2011

Le Prix Nimrod du Roman 2011 est attribué à Kaar Kaas Sonn pour son roman "Le prix des agneaux". Une mention spéciale du jury est attribuée à "Brahim Guihini Dadi" pour son roman "Le prix d'un cadavre". Le premier a gagné 500.000 F CFA et le second a eu un lot de livres d'une valeur de 150.000 F CFA. La cérémonie a été présidée par le Ministre de la  Culture ce vendredi 11/11/11 de 16 h 30 à 17 h 30, en présence de Nimrod et de nombreuses personnalités intéressées par la littérature. L'année prochaine, il y aura deux prix : le roman et le conte.

mardi 8 novembre 2011

Un homme au parcours exceptionnel raconte une partie de son expérience de ce livre. Vous êtes invités à l'acheter à le lire. Il s'agit de Ahmed Chistin Deyeh Matho. Le titre du livre : Un homme noir sous la lune.
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Concours Nimrod du roman tchadien 2011

Le prix du Concours Nimrod du roman tchadien 2011 sera remis le vendredi 11 novembre au CEFOD à 16 h 30. Seront invités deux ministres tchadiens, auteurs de romans et biographie.